Archives mensuelles : octobre 2021

Conférence d’Hélène Laperrière

Pour la saison d’automne 2021 du cycle de conférences « La santé en débat », nous avons le plaisir de recevoir :

Hélène Laperrière
École des sciences infirmières
Université d’Ottawa

Pour une conférence intitulée :
Niikaniganaw (toutes mes relations) II – Intervention rapide contre la COVID-19 : Approches autochtones de synthèse des connaissances pour des soins de santé mentale culturellement sécurisants et non stigmatisants aux communautés autochtones mal desservies d’Ottawa-Gatineau


La conférence se déroulera le Jeudi 4 novembre 2021 de 12h00 à 13h30 (heure de Montréal), En ligne.


Conférence gratuite, inscription obligatoire : https://us06web.zoom.us/meeting/register/tZwvduCtrT8jHtfH6oEP14BHe2F9IrEWUs-u


Comment constituer une équipe de recherche interdisciplinaire et travailler avec les principes de respect autochtone et du TRC, mobilisant les acteurs principaux et partenaires pour une intervention collective? Cette présentation discutera de la vision du projet Niikaniganaw (Toutes mes relations) qui regroupe des membres autochtones vivant ou affectés par le VIH/sida, des protecteurs des connaissances autochtones, des étudiants, académiques, et professionnels sociaux et de la santé, avec qui nous créons, expérimentons et réfléchissons collectivement sur un modèle de recherche/intervention par le biais de cérémonies dans les territoires [land-based ceremonies and sharing circles]. Niikaniganaw est un projet qui vise le renforcement des capacités pour des soins culturellement sécuritaires et dépourvus de stigmatisation est un besoin urgent et crucial à Ottawa-Gatineau. Selon une perspective autochtone de recherche : 1) Nous travaillons à l’application des connaissances autochtones intégrées; 2) Les participants apprennent par la pratique 3) Les participants apprennent en observant comment l’équipe Niikaniganaw crée et reproduit un environnement culturellement sécurisant et non stigmatisant pour les Autochtones aux prises avec des défis liés à la santé mentale, à la consommation de substances, à la réduction des préjudices, à l’itinérance, à la gestion du VIH/sida ou à d’autres problèmes amplifiés par la COVID-19; 4) Les Autochtones ayant une expertise de vécu font partie intégrante de ce processus dans toutes les activités de l’équipe. Cela offre une occasion sans précédent de surmonter les obstacles entre les fournisseurs de services, les détenteurs des connaissances, les chercheurs et les étudiants, et d’éliminer les idées fausses au sujet de chacun.