Archives mensuelles : mars 2019

Martin Beaulieu

Pour la cinquième séance de sa nouvelle saison dédiée à la notion de résistance(s), le cycle de conférences « La santé en débat. Recherches francophones en sciences humaines et sociales sur la santé », organisé par Alexandre Klein (Université Laval), Gabriel Girard (ESPUM) et Pierre-Marie David (Université de Montréal) dans le cadre des activités du réseau Québec Sciences Sociales et Santé (Q3S) est heureux de recevoir :

Martin Beaulieu

Université du Québec à Montréal

Pour une conférence intitulée

L’usage thérapeutique du cinéma pour le traitement des désordres mentaux entre 1895 et 1950 : histoire d’une pratique résistante

Elle se déroulera le Jeudi 11 avril 2019 à 17h
au Pavillon Paul-Gérin-Lajoie de l’Université du Québec à Montréal, salle N-8510.


La conférence propose de penser l’usage thérapeutique du cinéma pour le traitement des désordres mentaux comme pratique résistante. Résistante d’abord dans sa connaissance, à la recherche de sa trace archivistique. Puis, résistante comme pratique thérapeutique discrète, complémentaire, auxiliaire, voire anonyme, périphérique, accessoire à celles dites légitimes, acceptées, réputées. Et enfin, résistante dans sa forme et son fond et résistante dans son pouvoir thérapeutique. Selon un déroulement diachronique partant des premiers usages thérapeutiques de l’image photographique du milieu du 19e siècle jusqu’au tournant des années 1950, il s’agira de parcourir cette utilisation thérapeutique du cinéma en explorant les conceptions et la rencontre du cinéma et de la thérapie telles qu’elles s’articulent dans les discours officiels des champs de la santé mentale et de l’institution cinématographique.


Source de l’image : Nichtenhauser, A., Coleman, M. L., Ruhe, D. S. (1953). Films in psychiatry, psychology and mental health.New York et Minneapolis : Health Education Council.

Louis-Patrick Haraoui

Pour la quatrième séance de sa nouvelle saison dédiée à la notion de résistance(s), le cycle de conférences « La santé en débat. Recherches francophones en sciences humaines et sociales sur la santé », organisé par Alexandre Klein (Université Laval), Gabriel Girard (ESPUM) et Pierre-Marie David (Université de Montréal) dans le cadre des activités du réseau Québec Sciences Sociales et Santé (Q3S) est heureux de recevoir :

 Louis-Patrick Haraoui

de l’ Université de Sherbrooke

 Pour une conférence intitulée

Résistance antimicrobienne en zones de conflits armés  

Elle se déroulera le mercredi 27 mars 2019 à 17h

au Pavillon Paul-Gérin-Lajoie de l’Université du Québec à Montréal, salle N-8510.

Alors que la résistance antimicrobienne (RAM) et l’antibiogouvernance s’inscrivent dans des dynamiques sociales, professionnelles et culturelles, peu de travaux s’intéressent à ces aspects du phénomène. Je cherche à combler ces lacunes, en explorant les dimensions sociales et biologiques qui sous-tendent l’émergence et la transmission de la RAM dans le but de réorienter les pratiques. À cette fin, je propose des approches intersectorielles (microbiologie, sciences sociales, gouvernance). Je m’attarde particulièrement aux liens entre les conflits armés et la RAM. En effet, les conflits amplifient les risques liés à la RAM en perturbant des mesures de santé publique telles que la vaccination, en compromettant des programmes de prévention et contrôle des infections (PCI) et d’antibiogouvernance, en créant de l’insécurité alimentaire, en entravant l’accès à l’eau potable, en affaiblissant les vigies et surveillances de maladies infectieuses ainsi que les mécanismes de réponse, sans compter les blessures de guerre. À ceci s’ajoutent les impacts des guerres sur les infrastructures et les services de santé, ainsi que le ciblage et la fuite du personnel médical. Je présenterai le fruit de travaux intégrant plusieurs approches méthodologiques interdisciplinaires pour mieux approfondir les liens entre les conflits et la RAM, et identifier les lacunes au niveau de la gouvernance mondiale de la RAM en zones de guerre