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Conférence Stéphanie Pache

Pour bien commencer la nouvelle année, nous avons le plaisir de vous convier à la séance inaugurale de notre nouvelle saison du cycle de conférence « La santé en débat », consacrée cet hiver à la question du genre. Nous aurons le plaisir d’accueillir

Stéphanie Pache

Université du Québec à Montréal

Pour une conférence intitulée

Santé mentale : l’emprise du genre

Elle se déroulera le jeudi 23 janvier 2020 à 17h

à l’Université du Québec à Montréal, salle N-8510.

Entrée libre et gratuite

La santé en débat – Hiver 2020

La santé au prisme du genre

Cycle de conférences
« La santé en débat » Hiver 2020


Organisé par Alexandre Klein (Université d’Ottawa), Lise Dassieu (CRCHUM), Pierre-Marie David (Université de Montréal) et Ana Cecilia Villela Guilhon (Université de Sherbrooke) pour le réseau de recherche Québec Sciences Sociales et Santé (Q3S)


Un jeudi par mois, à 17h, à l’Université du Québec à Montréal (salle N-8510)
Gratuit et ouvert à tou.te.s


Violences obstétricales et gynécologiques, remises en question régulières du droit à l’avortement, chirurgies imposées à des enfants intersexes, pathologisation des personnes LGBTQI+ ou stérilisation forcée de femmes autochtones. L’actualité nous rappelle régulièrement l’importance (et la violence) des enjeux de genre dans le domaine de la santé. Quand on sait que la médecine fut l’un des principaux espaces de constitution, puis de légitimation de la distinction binaire du genre au cours de la période contemporaine, difficile de s’en étonner. L’Organisation Mondiale de la
Santé a d’ailleurs défini le genre comme un déterminant des inégalités de santé, soulignant ainsi les effets des normes genrées, et des rapports de pouvoir qui en découlent, sur l’état de santé des personnes et leur accès aux soins. Mais, si l’analyse en termes de genre s’est progressivement imposée dans différentes institutions (ONG, internationales, pouvoirs publics), ce fut souvent au prix d’une neutralisation de ses dimensions politiques.
En effet, le genre ne peut se résumer à un « déterminant » de la santé sur lequel on pourrait agir pour réduire les inégalités. Parce qu’il façonne en profondeur et depuis longtemps les questions de santé, le genre apparaît davantage comme une grille d’analyse puissante de leurs enjeux contemporains, tout comme la santé peut en retour constituer un prisme pertinent pour analyser les sociétés patriarcales. En témoigne la prégnance du sexisme, du cis-sexisme et de l’hétérosexisme dans les différents espaces de la santé, de la prévention à la prise en charge des personnes malades,
en passant par la pratique des soins, mais aussi les conséquences des politiques d’austérité dans ce domaine. Le genre se doit donc d’être interrogé dans ces différentes dimensions si on souhaite réinventer nos manières de penser et de faire de la santé, en évitant notamment l’écueil de la binarité essentialiste qui ramène les différences de genre à la dimension biologique des sexes masculin et féminin et naturalise ainsi des inégalités sociales comme s’il s’agissait de propriétés humaines fondées biologiquement.
Mais en quoi consisterait alors une santé prenant en compte la problématique du genre ? Et quels seraient les enjeux épistémologiques et politiques de sa conceptualisation et de sa mise en pratique ? Autrement dit, comment penser la santé en intégrant la diversité des identifications de genre, mais aussi la diversité des normes culturelles liées au genre, et ce sans imposer des normes occidentalocentrées ? Ce sont quelques-unes des questions que nous souhaitons aborder au cours de cette nouvelle saison de « La santé en débat ».


Jeudi 23 janvier 2020 : Stéphanie Pache (Université du Québec à
Montréal) : Santé mentale: l’emprise du genre


Jeudi 13 février 2020 : Denise Medico (Université du Québec à
Montréal) : Concevoir les genres non cis et repenser le genre en santé

Jeudi 5 mars 2020 : Geneviève Rail (Institut Simone de Beauvoir,
Université Concordia) : Cancer et minorités sexuelles et/ou genrées :
incommensurabilité des savoirs biographiques et biomédicaux


Jeudi 26 mars 2020 : Olivier Ferlatte (École de santé publique de
l’Université de Montréal) : Genre, sexualité et classe sociale : Comprendre
le suicide chez les hommes gais et bisexuels

Jeudi 16 avril 2020 : Guillaume Cyr (Université du Québec à Montréal)
et Maude Bouchard-Fortier (Illustratrice) : Rédiger un livre d’anatomie
sexuée inclusive pour les jeunes

Jeudi 7 mai 2020 : Muriel Mac-Seing (École de santé publique de
l’Université de Montréal) Les intersections plurielles entre le genre et la
santé: les cas du handicap et de la santé mondiale


Conférence Bénédicte Ramade

Pour la dernière séance de sa nouvelle saison dédiée à la santé environnementale, le cycle de conférences « La santé en débat. Recherches francophones en sciences humaines et sociales sur la santé », organisé par Alexandre Klein (Université d’Ottawa), Gabriel Girard (ESPUM) et Pierre-Marie David (Université de Montréal) dans le cadre des activités du réseau Québec Sciences Sociales et Santé (Q3S) est heureux de recevoir :

 Bénédicte Ramade

Université de Montréal

 Pour une conférence intitulée

De la pollution à l’empoisonnement, arts de l’Anthropocène.

Elle se déroulera le mercredi 4 décembre 2019 à 17h

au Pavillon Paul-Gérin-Lajoie de l’Université du Québec à Montréal, salle N-8510.

Alors que les formes artistiques du déchet se sont cristallisées depuis plusieurs décennies sur la sélection, l’indexation et la collection de spécimens d’une part, l’incorporation de matériaux dans des activités de recyclage et de réhabilitation de l’autre, autant de pratiques exposées et commercialisées, l’empoisonnement des sols, de l’eau, de l’air, des organismes, ont jusqu’ici généré des initiatives tout autres, notamment en raison de la discrétion des éléments toxiques, enterrés ou volatiles.

Ce sont notamment des enquêtes visuelles comme celle menée par Sharon Stewart au Texas à la fin des années 1980, emblématiques d’un positionnement citoyen de l’art, qui se sont fait un devoir d’alerter populations et pouvoirs publics des dérives industrielles. De même, la recherche de solutions curatives et réhabilitatives dans l’espace public avait pu constituer le dessein d’artistes comme Patricia Johanson. Mais il apparaît à la faveur de plus récentes productions que le poison n’échappe pas pour autant au quasi-fétichisme des objets retrouvés. Ainsi, les pratiques de l’échantillonnage ont, elles aussi, cours, depuis la collecte jusqu’à la conservation de matières plus ou moins nuisibles (Pentecost, Pinsky, Sabraw), enrichissent le cabinet de curiosités de l’Anthropocène et son cortège d’hybrides et de créations monstrueuses.

Jusqu’à l’ingestion. Comprenant que nous faisons corps et assimilons dans notre ADN ce que nous ingérons, certains artistes offrent au spectateur mû en cobaye, la possibilité de réaliser de l’intérieur la toxicité. Ces expériences et ces rapprochements physiques qui vont jusqu’à l’ingestion de produits toxiques, permettraient-elles de ressentir la « carnalité » qui complète chez Elizabeth Povinelli la corporalité́, en jouant sur les paramètres du danger corporel et du dégoût ? Cette communication entend interroger ces changements de paradigme et leur lien avec la condition anthropocène actuelle.

Conférence Sauvé et van Steenberghe

Pour la quatrième séance de sa nouvelle saison dédiée à la santé environnementale, le cycle de conférences « La santé en débat. Recherches francophones en sciences humaines et sociales sur la santé », organisé par Alexandre Klein (Université d’Ottawa), Gabriel Girard (ESPUM) et Pierre-Marie David (Université de Montréal) dans le cadre des activités du réseau Québec Sciences Sociales et Santé (Q3S) est heureux de recevoir :

Lucie Sauvé

et

Étienne van Steenberghe

Centr’ERE – Université du Québec à Montréal

 Pour une conférence intitulée

L’éducation relative à la santé environnementale: défis contextuels

Elle se déroulera le jeudi 28 novembre 2019 à 17h

au Pavillon Paul-Gérin-Lajoie de l’Université du Québec à Montréal, salle N-8510.

À travers le bref récit de diverses recherches que nous avons menées au cours des dix dernières années, nous mettrons en évidence les conceptions de l’éducation, de l’environnement et de la santé qui nous ont servi de fil conducteur pour relever différents défis d’éducation relative à la santé environnementale. S’il est possible de dégager des fondements et des principes d’action éducative qui ont traversé l’ensemble de ces travaux, il nous apparaît également essentiel de porter attention au caractère unique de chacun des contextes socio-écologiques où nous avons déployé nos recherches auprès de (et avec) diverses populations.  Nous voyagerons donc à travers des quartiers urbains défavorisés de Montréal et de Bruxelles, sur les rives du lac Saint-Pierre, dans les grandes plaines de l’Amazonie bolivienne… Notre exploration portera sur divers enjeux d’éducation à la santé environnementale, en particulier l’aménagement du territoire et le rapport à l’alimentation.  Nous aborderons également l’enjeu politique des inégalités.

Santé en résistance(s)

 

Santé en résistance(s)

Cycle de conférences « La santé en débat »- Hiver 2019

Organisées par Alexandre Klein (Université Laval), Gabriel Girard (ESPUM) et Pierre-Marie David (Université de Montréal)

dans le cadre des activités du réseau Québec Sciences Sociales et Santé (Q3S)

UQAM, salle N-8510

à 17h

Si la santé se veut « un état de complet bien-être », elle reste dans les faits, bien souvent, un véritable champ de bataille. Le monde de la santé est en effet façonné par des tensions et des rapports de force divers, dont témoignent des réalités aussi variées que la contestation des politiques d’austérité en santé, l’évolution des relations entre patients et médecins, la médicalisation des problèmes sociaux, l’institutionnalisation de la démocratie sanitaire ou la commercialisation de nouveaux médicaments. Ces relations de pouvoir au caractère normatif, régulateur et souvent inégalitaire qui animent les enjeux de santé constituent un objet classique pour les sciences humaines et sociales. Dans le cadre de la session d’hiver 2019 du séminaire « La santé en débat », nous entendons poursuivre la réflexion à leur sujet en questionnant les multiples formes de résistance qui s’y dessinent.

Si la résistance peut être envisagée comme une simple opposition au changement, ou encore une volonté ferme de refuser la soumission, elle est également un espace de création de normes et de valeurs parfois des plus inattendus. C’est cette dimension que nous souhaiterions analyser à partir de l’exposé de projets militants, scientifiques, épistémologiques, pratiques comme théoriques. Qu’est-ce que peuvent nous apprendre le refus de traitement, les mouvements pour la sauvegarde des services publics, la défense des médecines alternatives, le rejet des normes de prévention, les contestations des catégories du DSM, l’automédication, les questions d’antibiorésistance ou les démarches de refus de la stigmatisation ? Quelles formes de résistance se cachent derrière ces objets des plus divers ? Dans quels rapports de forces, créatrices ou destructrices, engagent-elles l’individu, son corps et ses relations sociales ? Enfin, quels horizons sociaux, politiques, mais aussi épistémiques ou biologiques contribuent-elles concrètement à construire ?

Ce sont ces questions que nous entendons aborder au fil des séances de cette saison qui exploreront les résistances, individuelles et/ou collectives, dans le domaine de la santé. Il s’agira notamment de questionner la manière dont le champ de la santé, et avec lui les chercheur(e)s en sciences humaines et sociales qui s’y intéressent, tentent de résister à la médicalisation historique et croissante de cette notion comme du domaine de savoirs et pratiques qu’elle recouvre. Nous nous intéresserons pour ce faire tant aux postures (militantes, scientifiques, éthiques, et /ou épistémologiques) qu’aux modes d’action qui permettent aujourd’hui de réinventer la santé et la question de son monopole, au profit d’un partage politique, économique et épistémique plus démocratique.

 

Jeudi 17 janvier 2019 : Lise Dassieu (Université de Montréal) : Résister à la stigmatisation : médecins et patient.e.s dans la prise en charge de la dépendance aux drogues.

 

Jeudi 7 février 2019 : Marie-Claude Thifault (Université d’Ottawa) : À contre-courant… révolutionner la psychiatrie, 1960-1970.

 

Jeudi 28 février 2019 : Camille Limoges (CIRST) : Liberté et normativité du vivant : un philosophe et médecin en Résistance, Georges Canguilhem, 1940-1944.

 

Mercredi 27 mars 2019 : Louis-Patrick Haraoui (Université de Sherbrooke) : Résistance antimicrobienne en zones de conflits armés.

 

Jeudi 11 avril 2019 : Martin Beaulieu (Université du Québec à Montréal) : L’usage thérapeutique du cinéma pour le traitement des désordres mentaux entre 1895 et 1950: histoire d’une pratique résistante.

 

 

Mercredi 8 mai 2019 : Séance spéciale en collaboration avec le réseau Historiens de la santé

Hervé Guillemain (Le Mans Université) : Amateurs, alternatifs, médecins. Relire l’histoire sociale des résistances envers la médecine académique (XIXe-XXe siècles).

 

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Bernard Roy

Pour la troisième séance de sa nouvelle saison, le séminaire interdisciplinaire « La santé en débat. Rencontres autour des recherches francophones en sciences humaines et sociales sur la santé », organisé par Alexandre Klein (Université Laval), Gabriel Girard (Crémis), Pierre-Marie David (Université de Montréal) et Estelle Carde (Université de Montréal) dans le cadre des activités du réseau Québec Sciences Sociales et Santé (Q3S) est heureux de recevoir :

Bernard Roy

Université Laval

 Pour une conférence intitulée

L’entreprise de « santé » en milieu autochtone. Un espace d’émancipation ou d’un néocolonialisme

 

Elle se déroulera le Jeudi 25 octobre 2018 à 17h

au Pavillon Paul-Gérin-Lajoie de l’Université du Québec à Montréal, salle N-8510.

 

À partir de mon parcours singulier d’infirmier en nordicité (1986 – 1996) puis de consultant en milieu autochtone (1996 – 2004) et, finalement, de professeur-chercheur (2004…) j’entends partager mes réflexions sur l’entreprise de « santé » en autochtonie. Cette réflexion aura pour fondement mes travaux et réflexions autour de cette pathologie, nommée diabète, qui constitue, depuis des décennies, une préoccupation de premier plan pour les milieux de la santé et politiques non autochtones et autochtones. Au cœur des campagnes de prévention du diabète s’inscrit une entreprise de normalisation des corps, de l’acte alimentaire, de la gestuelle qui répond à des impératifs dictés par une science qui s’affirme apolitique. À travers cet exposé je questionnerai le concept de « santé » à la base du projet que porte les « milieux de la santé » et le confronterai à une conception qui, de mon point de vue, appartient au paradigme d’une « santé communautaire » qui donne « préséance à ceux et celles qui habitent le monde, qui vivent leur quotidien, et qui envisagent des transformations au gré de structures d’intelligibilité et de significations qui sont les leurs…» (Vonarx et Desgroseilliers, 2016 :19). Un concept de santé qui valorise l’autodétermination plutôt que la stricte « normalisation ».

 

Viviane Namaste

Pour la deuxième séance de sa nouvelle saison, le séminaire interdisciplinaire « La santé en débat. Rencontres autour des recherches francophones en sciences humaines et sociales sur la santé », organisé par Alexandre Klein (Université Laval), Gabriel Girard (Crémis), Pierre-Marie David (Université de Montréal) et Estelle Carde (Université de Montréal) dans le cadre des activités du réseau Québec Sciences Sociales et Santé (Q3S) est heureux de recevoir :

Viviane Namaste

Institut Simone de Beauvoir, Université Concordia

 Pour une conférence intitulée

Savoirs créoles: Leçons du sida pour l’histoire de Montréal

Elle se déroulera exceptionnellement le Mercredi 3 octobre 2018 à 17h

au Pavillon Paul-Gérin-Lajoie de l’Université du Québec à Montréal, salle N-8510.

Cette présentation exposera à la fois des recherches empiriques sur l’histoire du sida à Montréal, et un concept théorique, savoirs créoles, pour comprendre l’histoire. En examinant l’impact du sida au sein de la communauté haïtienne montréalaise pendant les années 80, ainsi que la réponse de cette communauté à la crise de santé publique, nous examinerons comment faire sens de l’histoire médicale dans un cadre d’inclusion. Quelles histoires du sida sont occultées, et pourquoi ? Quelles approches méthodologiques sont nécessaires pour chercher de nouvelles données sur l’épidémie ? Dans quelle mesure est-ce qu’un nouveau cadre théorique du sida permet une nouvelle compréhension de la maladie, et de la mobilisation communautaire ? Comment pouvons-nous raconter d’autres histoires de Montréal ?

 

La santé en débat – Programme automne 2018

aLa santé en débat

Rencontres autour des recherches francophones en sciences humaines et sociales sur la santé.

 Automne 2018

Organisées par Estelle Carde (Université de Montréal), Pierre-Marie David (Université de Montréal), Gabriel Girard (Crémis) et Alexandre Klein (Université Laval)

dans le cadre des activités du réseau Québec Sciences Sociales et Santé (Q3S)

UQAM, salle N 8510, 17h

Ce séminaire accueille chaque mois un(e) chercheur(e) francophone en sciences humaines et sociales, afin de lui permettre de présenter ses travaux et de préciser ainsi son regard sur la santé. L’idée est de travailler à une réflexion commune sur la santé comme objet d’étude, sur les méthodes permettant de l’aborder et sur l’interdisciplinarité nécessaire à son approche et à sa compréhension globale. En mettant l’accent sur les travaux menés en français, il entend également revendiquer l’importance de la francophonie dans ce champ de recherche en pleine expansion qu’est la santé, et ainsi favoriser sa reconnaissance et son développement dans l’espace universitaire et public québécois.

 

Jeudi 13 septembre 2018

Catherine des Rivières-Pigeon (Sociologie, Université du Québec à Montréal)

Problème de santé ou tâche démesurée ? Ce que nous apprend la réalité des mères d’enfants autistes sur les liens entre santé et société

 

Mercredi 3 octobre 2018

Viviane Namasté (Sociologie, Université Concordia)

Savoirs créoles: Leçons du sida pour l’histoire de Montréal.

 

Jeudi 25 octobre 2018

Bernard Roy (Anthropologie, Université Laval)

L’entreprise santé en milieu autochtone: un espace d’émancipation ou d’un néocolonialisme?

 

Jeudi 15 Novembre 2018

à L’Amère à Boire (2049 Rue Saint-Denis).

Rencontre autour de l’ouvrage d’Alexandre Klein, Marie-Claude Thifault et Hervé Guillemain (dir.) La fin de l’asile ? Histoire de la déshospitalisation psychiatrique dans l’espace francophone au XXe siècle (PUR, 2018)

 

Jeudi 6 décembre 2018

Natalie Stake-Doucet (Sciences infirmières, Université de Montréal)

Mobilisation infirmière, printemps en santé?

Catherine des Rivières-Pigeon

Pour la première séance de sa nouvelle saison, le séminaire interdisciplinaire « La santé en débat. Rencontres autour des recherches francophones en sciences humaines et sociales sur la santé », organisé par Alexandre Klein (Université Laval), Pierre-Marie David (Université de Montréal), Gabriel Girard (Crémis) et Estelle Carde (Université de Montréal) dans le cadre des activités du réseau Québec Sciences Sociales et Santé (Q3S) est heureux de recevoir :

Catherine Des Rivières-Pigeon

Sociologie, Université du Québec à Montréal

 Pour une conférence intitulée

Problème de santé ou tâche démesurée ? Ce que nous apprend la réalité des mères d’enfants autistes sur les liens entre santé et société

Elle se déroulera le Jeudi 13 septembre 2018 à 17h

au Pavillon Paul-Gérin-Lajoie de l’Université du Québec à Montréal, salle N-8510.

Les frontières entre les sentiments « normaux » de détresse et d’épuisement, qui sont ressentis en raison de conditions de vie difficiles, et le développement d’une « pathologie » ou d’un problème de santé, sont complexes et poreuses, et sont au cœur des questionnements soulevés en sociologie de la santé. Cette conférence portera sur les différents axes à partir desquels j’analyse, dans le cadre de mes recherches, les liens qui se tissent entre la santé des mères d’enfants autistes et les dynamiques sociales qui influencent leur quotidien et celui de leurs enfants. J’expliquerai comment une perspective féministe, axée sur l’expertise de ces mères et le travail qu’elles réalisent pour prendre soin de leurs enfants, peut transformer le regard que nous posons sur leur situation et mener à des solutions nouvelles pour les soutenir et aider le développement de leurs enfants.