Conférence de Jacques Pépin

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Pour la journée mondiale de lutte contre le sida mercredi 1er décembre 2021, nous avons le plaisir de recevoir Jacques Pépin, de l’Université de Sherbrooke. dans le cycle de conférences-webinaires « La santé en débat », organisé dans le cadre des activités du réseau Québec sciences sociales et santé.

Il présentera son livre sur les origines du sida et les racines coloniales de la pandémie, résumé ci-dessous et ci-joint.

La conférence aura lieu en ligne, le mercredi 1er décembre 2021 à 12h00 (heure de Montréal).

L’évènement est gratuit et ouvert à tou-tes. L’inscription est obligatoire sur ce lien.

Aux origines du sida

Enquête sur les racines coloniales

d’une pandémie

La conférence se déroulera le Mercredi 1er décembre 2021 de 12h00 à 13h30 (heure de Montréal), En ligne.

Conférence gratuite, inscription obligatoire : [https://umontreal.zoom.us/meeting/register/tZcld-iorzwiGtR0BDXQE9xHRWsTGzwEIr_L]

L’histoire du sida ne commence pas avec sa découverte en 1981. Elle débute aux alentours de 1921, quelque part entre les forêts du sud-Cameroun et le pool du fleuve Congo, dans les territoires contrôlés par la France et la Belgique. Elle implique un chimpanzé et un chasseur maladroit, des entreprises avides et une main-d’œuvre surexploitée, des médecins déterminés à éradiquer les endémies infectieuses d’Afrique centrale à travers des campagnes de lutte aussi ambitieuses qu’imprudemment menées, des hommes célibataires massés dans une ville-champignon gérée comme un camp de travail, des « femmes libres » sombrant dans une prostitution à haut risque alors que l’accession mouvementée de l’ex-Congo belge à l’indépendance en 1960 précipitait la débâcle économique du pays. Sans la conjonction tragique de ces circonstances et les péripéties ultérieures qui ont entraîné, via Haïti, l’exportation du pathogène puis la globalisation du VIH, l’infection d’un individu par ce virus d’origine simienne n’aurait, à l’instar de ses antécédents probables au cours des siècles, jamais enclenché une telle chaîne de transmission dans notre espèce. Fondé sur des recherches épidémiologiques et une enquête historique inédites, cet ouvrage retrace pour la première fois de manière probante l’enchaînement des événements qui ont conduit à la pire pandémie de l’époque récente. Près de quarante millions de morts plus tard, l’effarement que suscite la lecture de ce récit tient moins, rétrospectivement, à la nature imprévisible du désastre humain qu’il décrit qu’à son caractère évitable. 

Conférence d’Hélène Laperrière

Pour la saison d’automne 2021 du cycle de conférences « La santé en débat », nous avons le plaisir de recevoir :

Hélène Laperrière
École des sciences infirmières
Université d’Ottawa

Pour une conférence intitulée :
Niikaniganaw (toutes mes relations) II – Intervention rapide contre la COVID-19 : Approches autochtones de synthèse des connaissances pour des soins de santé mentale culturellement sécurisants et non stigmatisants aux communautés autochtones mal desservies d’Ottawa-Gatineau


La conférence se déroulera le Jeudi 4 novembre 2021 de 12h00 à 13h30 (heure de Montréal), En ligne.


Conférence gratuite, inscription obligatoire : https://us06web.zoom.us/meeting/register/tZwvduCtrT8jHtfH6oEP14BHe2F9IrEWUs-u


Comment constituer une équipe de recherche interdisciplinaire et travailler avec les principes de respect autochtone et du TRC, mobilisant les acteurs principaux et partenaires pour une intervention collective? Cette présentation discutera de la vision du projet Niikaniganaw (Toutes mes relations) qui regroupe des membres autochtones vivant ou affectés par le VIH/sida, des protecteurs des connaissances autochtones, des étudiants, académiques, et professionnels sociaux et de la santé, avec qui nous créons, expérimentons et réfléchissons collectivement sur un modèle de recherche/intervention par le biais de cérémonies dans les territoires [land-based ceremonies and sharing circles]. Niikaniganaw est un projet qui vise le renforcement des capacités pour des soins culturellement sécuritaires et dépourvus de stigmatisation est un besoin urgent et crucial à Ottawa-Gatineau. Selon une perspective autochtone de recherche : 1) Nous travaillons à l’application des connaissances autochtones intégrées; 2) Les participants apprennent par la pratique 3) Les participants apprennent en observant comment l’équipe Niikaniganaw crée et reproduit un environnement culturellement sécurisant et non stigmatisant pour les Autochtones aux prises avec des défis liés à la santé mentale, à la consommation de substances, à la réduction des préjudices, à l’itinérance, à la gestion du VIH/sida ou à d’autres problèmes amplifiés par la COVID-19; 4) Les Autochtones ayant une expertise de vécu font partie intégrante de ce processus dans toutes les activités de l’équipe. Cela offre une occasion sans précédent de surmonter les obstacles entre les fournisseurs de services, les détenteurs des connaissances, les chercheurs et les étudiants, et d’éliminer les idées fausses au sujet de chacun.

Conférence de Guillaume Cyr et Maude Bouchard-Fortier

Pour la troisième séance de sa nouvelle saison dédiée à la question du genre, le cycle de conférences « La santé en débat », organisé par Alexandre Klein (Université d’Ottawa), Lise Dassieu (CRCHUM), Pierre-Marie David (Université de Montréal) et Ana Cecilia Villela Guilhon (Université de Sherbrooke) dans le cadre des activités du réseau Québec Sciences Sociales et Santé (Q3S) est heureux de recevoir :

Guillaume Cyr et Maude Bouchard-Fortier

Pour une conférence intitulée

Rédiger un livre d’anatomie sexuée inclusive pour les jeunes

Elle se déroulera le jeudi 18 mars 2021 à 12h30 (heure de Montréal)

En ligne.

Entrée libre et gratuite

Inscription obligatoire : https://forms.gle/itoeMuE6k1EwvrpE8

Les représentations des corps sexués dans les manuels scolaires et dans la société ne rendent pas compte de la diversité. Ces manques peuvent provoquer leur lot de conséquences néfastes. En réponse à ces problèmes, nous nous sommes engagées dans la rédaction d’un documentaire narratif pour jeunes portant sur une anatomie sexuée renouvelée et inclusive. Lors de la conférence, nous vous présenterons des extraits de l’esquisse du livre, ainsi que la démarche employée pour la réfutation des conceptions erronées fréquentes à propos de l’anatomie, pour la structuration du texte et pour la recherche d’images médicales.

Conférence d’Olivier Ferlatte

Pour la deuxième séance de sa nouvelle saison dédiée à la question du genre, le cycle de conférences « La santé en débat », organisé par Alexandre Klein (Université d’Ottawa), Lise Dassieu (CRCHUM), Pierre-Marie David (Université de Montréal) et Ana Cecilia Villela Guilhon (Université de Sherbrooke) dans le cadre des activités du réseau Québec Sciences Sociales et Santé (Q3S) est heureux de recevoir :

Olivier Ferlatte

École de santé publique de l’Université de Montréal

Pour une conférence intitulée

Genre, sexualité et classe sociale : Comprendre le suicide chez les hommes gais, bisexuels et bispirituels

Elle se déroulera le jeudi 18 février 2021 à 12h30 (heure de Montréal)

En ligne.

Entrée libre et gratuite

Inscription obligatoire : https://forms.gle/nT2QLkp3oN6hR7mn9

Le suicide est un enjeu de santé publique important et l’une des principales causes d’hospitalisation et de décès au Canada. Alors que le suicide touche principalement les hommes, les hommes gais, bisexuels et bispirituels (GBB) sont particulièrement à risque. En effet, ils sont quatre fois plus susceptibles de faire une tentative de suicide que leurs homologues hétérosexuels. Malgré cette inégalité, il y a peu d’interventions de prévention du suicide destinées aux hommes GBB au Canada. Cette présentation portera sur le processus et les résultats d’une recherche photovoix visant à mieux comprendre les réalités des hommes GBB qui envisagent le suicide afin d’identifier des pistes d’intervention. Ancrées dans une perspective intersectionelle, les analyses des photos et des entrevues soulignent plusieurs facteurs de risques qui se recoupent tels que les normes masculines, l’homophobie, la précarité financière et l’isolement social. Le projet a aussi permis d’identifier plusieurs pistes de solutions en plus de souligner la résilience de la communauté GBB.

Conférence Muriel Mac-Seing

Pour la première séance de sa nouvelle saison dédiée à la question du genre, le cycle de conférences « La santé en débat », organisé par Alexandre Klein (Université d’Ottawa), Lise Dassieu (CRCHUM), Pierre-Marie David (Université de Montréal) et Ana Cecilia Villela Guilhon (Université de Sherbrooke) dans le cadre des activités du réseau Québec Sciences Sociales et Santé (Q3S) est heureux de recevoir :

Muriel Mac-Seing

École de santé publique de l’Université de Montréal

Pour une conférence intitulée

Les intersections plurielles entre le genre et la santé: les cas du handicap et de la santé mondiale

Elle se déroulera le jeudi 28 janvier 2021 à 12h30

En ligne.

Entrée libre et gratuite

Inscription obligatoire : https://forms.gle/ziGcvUEqxEwQ1BCs8

Globalement, 15% de la population mondiale, soit environ un milliard de personnes, vivent avec un handicap. En Ouganda, un pays qui a été touché par un conflit armé, la prévalence du handicap atteint près de 20%. Le pays a par ailleurs adopté plusieurs politiques, dont la Loi sur le handicap en 2006, qui promeuvent les droits des personnes handicapées. Or, ces dernières continuent d’être exclues des services de santé de base, y compris la santé sexuelle et reproductive (SSR). Les politiques publiques doivent donc être mieux comprises et leur mise en œuvre améliorée pour protéger le droit à la santé de cette population marginalisée. Cette présentation portera sur les résultats d’une étude mixte qui visait à mieux comprendre les relations entre la législation, les politiques de santé et l’utilisation des services SSR chez les personnes handicapées dans un contexte de post-conflit au nord de l’Ouganda. Les résultats qualitatifs, d’une part, mettent en exergue des intersections complexes entre le genre, le handicap et les expériences de violence ainsi que les multiples barrières d’accès et d’utilisation des services SSR vécues par les femmes et les hommes handicapés. D’autre part, les résultats d’une analyse secondaire des données des enquêtes démographiques et de santé révèlent une utilisation plus nuancée des services SSR et ce, sur la base du sexe, du handicap et d’autres catégories sociales. Adoptant une approche intersectionnelle, cette étude a non seulement permis d’identifier les problèmes associés à l’utilisation des services SSR au sein de la population handicapée et dans la mise en œuvre de politiques les concernant, mais aussi les solutions concrètes promues et voulues par les personnes handicapées afin qu’elles puissent pleinement exercer leur droit à la santé.

La santé au prisme du genre 2.0

La santé au prisme du genre


Cycle de conférences « La santé en débat »


Hiver 2021


Organisé par Alexandre Klein (Université d’Ottawa), Lise Dassieu (CRCHUM), Pierre-Marie David (Université de Montréal) et Ana Cecilia Villela Guilhon (Université de Sherbrooke)


pour le réseau de recherche Québec Sciences Sociales et Santé (Q3S)


Un jeudi par mois, à 12h30, en ligne
Gratuit et ouvert à tou.te.s (inscription obligatoire)


Violences obstétricales et gynécologiques, remises en question régulières du droit à l’avortement, chirurgies imposées à des enfants intersexes, pathologisation des personnes LGBTQI+ ou stérilisation forcée de femmes autochtones. L’actualité nous rappelle régulièrement l’importance (et la violence) des enjeux de genre dans le domaine de la santé. Quand on sait que la médecine fut l’un des principaux espaces de constitution, puis de légitimation de la distinction binaire du genre au cours de la période contemporaine, difficile de s’en étonner. L’Organisation Mondiale de la Santé a d’ailleurs défini le genre comme un déterminant des inégalités de santé, soulignant ainsi les effets des normes genrées, et des rapports de pouvoir qui en découlent, sur l’état de santé des personnes et leur accès aux soins. Mais, si l’analyse en termes de genre s’est progressivement imposée dans différentes institutions (ONG, internationales, pouvoirs publics), ce fut souvent au prix d’une neutralisation de ses dimensions politiques.
En effet, le genre ne peut se résumer à un « déterminant » de la santé sur lequel on pourrait agir pour réduire les inégalités. Parce qu’il façonne en profondeur et depuis longtemps les questions de santé, le genre apparaît davantage comme une grille d’analyse puissante de leurs enjeux contemporains, tout comme la santé peut en retour constituer un prisme pertinent pour analyser les sociétés patriarcales. En témoigne la prégnance du sexisme, du cis-sexisme et de l’hétérosexisme dans les différents espaces de la santé, de la prévention à la prise en charge des personnes malades, en passant par la pratique des soins, mais aussi les conséquences des politiques d’austérité dans ce domaine. Le genre se doit donc d’être interrogé dans ces différentes dimensions si on souhaite réinventer nos manières de penser et de faire de la santé, en évitant notamment l’écueil de la binarité essentialiste qui ramène les différences de genre à la dimension biologique des sexes masculin et féminin et naturalise ainsi des inégalités sociales comme s’il s’agissait de propriétés humaines fondées biologiquement.
Mais en quoi consisterait alors une santé prenant en compte la problématique du genre ? Et quels seraient les enjeux épistémologiques et politiques de sa conceptualisation et de sa mise en pratique ? Autrement dit, comment penser la santé en intégrant la diversité des identifications de genre, mais aussi la diversité des normes culturelles liées au genre, et ce sans imposer des normes occidentalo-centrées ? Ce sont quelques-unes des questions que nous souhaitons aborder au cours de cette nouvelle saison de « La santé en débat ».


Jeudi 28 janvier 2021 : Muriel Mac-Seing (École de santé publique de l’Université de Montréal) Les intersections plurielles entre le genre et la santé: les cas du handicap et de la santé mondiale
Inscription : https://forms.gle/ziGcvUEqxEwQ1BCs8

Jeudi 18 février 2021 : Olivier Ferlatte (Centre de recherche en santé publique – École de santé publique de l’Université de Montréal) : Genre, sexualité et classe sociale : Comprendre le suicide chez les hommes gais et bisexuels
Inscription : https://forms.gle/nT2QLkp3oN6hR7mn9

Jeudi 18 mars 2021 : Guillaume Cyr (Université du Québec à Montréal) et Maude Bouchard-Fortier (Illustratrice) : Rédiger un livre d’anatomie sexuée inclusive pour les jeunes
Inscription : https://forms.gle/itoeMuE6k1EwvrpE8

Jeudi 15 avril 2021 : Jessica Riel (Université du Québec en Outaouais) : Quand l’invisibilité saute aux yeux. Genre, travail et santé en contexte de pandémie.
Inscription : https://forms.gle/RrRzfiw6qdqBNW1z7